Journée d’étude et de rencontre du 29 Mars 2025 autour du N°37
Face au désastre écologique : explorer et relier nos expérience
Le samedi 29 mars 2025, de 9h à 17h – Centre de colloques du Campus Condorcet, Place du front populaire, à Aubervilliers [1]
L’aggravation de la situation écologique globale – réchauffement climatique, épuisement des ressources, déforestation, disparition massive et irréversible de biodiversité – nous projette vers un monde en rupture avec celui que nous avons connu. Comment, alors, penser des phénomènes, qui nous sidèrent et défient nos capacités de représentation ? Comment intervenir et dépasser le sentiment d’impuissance qui peut s’emparer de nous, à l’échelle individuelle et collective ? Où puiser des ressources pour faire face à l’ampleur du désastre en cours, inventer d’autres manières d’agir, de penser et de sentir ?
Cette journée offre un prolongement aux contributions développées dans le numéro 37 de la Nouvelle Revue de Psychosociologie « Penser et intervenir face au désastre écologique » (coordonné par D. Faure, J. Le Goff, B. Vidaillet, 2024), qui abordaient la question écologique depuis diverses disciplines des sciences humaines et sociales en intégrant les dimensions affectives et subjectives. Parce qu’il s’agit d’articuler le sujet et le collectif, le psychique et le politique, et de travailler la question du sens, du lien et de la transformation, cette journée donnera l’occasion d’explorer nos champs d’intervention.
Cette exploration associera des conférences plénières et des ateliers pour privilégier la discussion et le partage d’expérience. Ces ateliers se dérouleront en deux temps : le matin ils seront consacrés à l’intervention dans différents secteurs (enseignement supérieur, organisations, milieux ruraux et alternatifs, secteur artistique) ; l’après-midi, ils permettront d’éprouver une approche des enjeux écologiques à partir de dispositifs permettant une implication subjective et sensible.
La journée est organisée dans le cadre de la Nouvelle Revue de Psychosociologie avec la contribution et en partenariat avec :
- Le CIRFIP (centre international de recherche, formation et intervention en psychosociologie)
- Le CREF (centre de recherches éducation et formation), UR 1589, Université Paris Nanterre
- L’ IRG (Institut de Recherche en Gestion), Université Paris Est Créteil
- L’Université Paris Est Créteil
- Le LCSP (Laboratoire de Changement Social et Politique) Université Paris Cité
[1] Station de métro Front populaire (ligne 12)
Table ronde du 11 mai 2023 de 18h à 20h30 autour du numéro 34
Le coaching : symptôme ou remède ?
Cette table ronde s’est tenue à l’ESCP – 79 avenue de la République – 75011 Paris
(Métro Rue Saint Maur, Ligne 3)
Ce numéro de la NRP s’intéresse à ce que recouvre le coaching aujourd’hui. Qui en est demandeur ? Qu’entend-on de cette pratique ? Mais aussi qui sont ces coachs qui conçoivent et offrent des débouchés aux multiples demandes qui émergent non seulement au travail, mais également dans le champ éducatif, du bien-être, du sport et de la santé, de la spiritualité, de la conjugalité comme dans d’autres aspects de la vie personnelle ou des loisirs ? Face à l’extension « tous azimuts » du domaine du coaching, les auteurs interrogent ses développements ou mutations, par exemple depuis la pandémie de Covid-19. Fait-il symptôme (si oui, de quoi) ou constitue-t-il un remède (si oui, à quoi) ? Peut-on aller jusqu’à le considérer comme un pharmakon, à savoir un mal inclus dans le remède lui- même ? Telles sont les grandes questions que ce dossier invite à approfondir
Table ronde du 13 mai 2022 de 18h à 21h autour du numéro 32
Richesses et ambiguïtés du travail bénévole.
Cette table ronde s’est tenue au CNAM – 41 rue Gay Lussac – 75005 Paris (RER B Luxembourg).
Travail militant, travail associatif, travail syndical, pair-aidance, stages non rémunérés, les formes du travail bénévole sont nombreuses et concernent des populations variées, le bénévolat venant scander des itinéraires de chômeurs, retraités, étudiants, salariés mais aussi de personnes concernées par une maladie chronique ou un stigmate, ou encore de salariés venant chercher du sens dans une autre activité que celle pour laquelle ils ou elles sont rémunérées. Le travail bénévole est ainsi sur le fil du rasoir entre la gratuité du don, l’autonomie militante, les marges de créativité autorisées, d’un côté ; l’instrumentalisation et l’exploitation des « bonnes volontés » au détriment de la qualité des emplois, de l’autre. Le bénévolat donne à voir les contradictions du travail dans un univers capitaliste : payer, c’est marchandiser (les affects, l’engagement citoyen…), et ne pas payer, c’est exploiter. Mais si la simple recherche de maximisation du profit monétaire n’explique pas la motivation bénévole, ce sont donc des idéaux, des valeurs, mais aussi la recherche d’un plaisir ou d’une satisfaction, voir un intérêt secondaire qui orientent l’engagement dans le travail. Dans une approche pluridisciplinaire, sont présentées des analyses qui problématisent les tensions caractéristiques du travail non rémunéré, dans ses dimensions psychiques, sociales ou économiques mais aussi anthropologiques ou historiques.